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Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
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Analyste: Pascal
Gresset La richesse de la discographie interdit d’enregistrer les six concertos de l’opus 10 de Vivaldi à la légère. Aussi la version de Mario Folena à la flûte baroque et de l’ensemble L’Arte dell’arco aurait-elle dû affronter cette situation et convaincre, sinon innover. Las ! La conviction a cédé à l’absence de vision, à la monotonie du jeu, à la platitude, à un manque de cohésion, à une mise en place approximative et à la précipitation tandis que la prise de son agressive et différente selon les plages comme la sonorité sans charme de la flûte et une ornementation inutilement chargée (« Cantabile » du n° 3) aggravent la situation. Le sens de cette version nous échappe, dans le fond comme dans la forme.
Les versions, fort différentes
d’Emmanuel Pahud, Jed Wentz et James Galway, plébiscitées lors d’une écoute
en aveugle dans Classica en décembre 2008 réconcilieront les auditeurs avec
ces pages dans lesquelles le compositeur magnifie la flûte, apparue pour la
première fois dans son opéra Orlando furioso et employée pour la première
fois de son histoire dans de tels concertos. La diversité de cet opus 10
représente une aubaine pour tout interprète et un grand intérêt pour
l’auditeur. Un tel enregistrement en ferait douter. | |
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