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Analyste:
Jérémie Bigorie
Exemple unique chez Haendel de festa teatrale, ce Parnasso in festa
se déroule sur le mont Parnasse où les neuf muses sacrées et le dieu Apollon
ont élu domicile. Le livret parodie l'histoire d'Apollon et Daphné et Haendel
refaçonne pour l'occasion certaines musiques, pour la plupart issues d'Athalia.
On y trouve le meilleur de son art, décliné en une remarquable variété d'airs,
duos et choeurs, avec récitatifs réduits à la portion congrue. Andrea Marcon
cravache son orchestre, emporte les ensembles d'un geste vigoureux, le tout
sublimé par une captation publique étonnante de naturel.
Riche en contrastes vivaldiens, sa direction confère au drame une unité qui
manque un peu au plateau vocal dominé par la Clio de Robin Johannsen. La voix
androgyne et éthérée de Kangmin Justin Kim campe un narcissique Orfeo. La basse
rocailleuse de Luca Tittoto donne un relief appréciable aux rôles secondaires.
Reste le cas David Hansen en Apollo: celui dont on avait salué d'un CHOC le
premier récital « Rivals » (Deutsche Harmonia Mundi) n’apparaît pas toujours à
son avantage : les vocalises et le bas de la tessiture conservent leurs
attraits, mais on déplore trop de stridences et de minauderie dans les aigus ;
c'est à se demander s'il ne s'est pas trompé de mythe, en substituant, à la
perfection d'Apollon, la lutte de Prométhée... La version de Matthew
Halls à la tête du King’s Consort (Hyperion), qui bénéficie d’une distribution
féminine de premier ordre (Diana Moore en Apollo, Carolyn Sampson en Clio et
Lucy Crowe en Orfeo), conserve notre préférence.
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