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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Paul
de Louit À ceux que le Bon Dieu n'a daigné doter que d'une oreille relative, les malaises de Sa Grandeur resteront inconnus. Ses extases aussi. Car, à l'issue d'une Passacaille que Sa Béatitude fait débuter comme un accompagnement pour Nosferatu et finir comme La Grande Pâque russe, on aura souvent frisé une pâmoison moins sainte. Un hautbois chlorotique toussote, une flûtiste soufflote, les faussetés de cordes en catalepsie ne semblent pas gêner l'absolutisme auditif de Sa Sublimité, un vague geignement de baryton : « Ich habe genug » («J’en ai assez ») traduit littéralement notre sentiment. Les articulations de Sa Révérence feraient prendre Karajan pour Hogwood.
Quant aux orchestrations de Son Exaltation, leurs doublures à gogo, leurs
flatulences caverneuses, leurs trilles de cymbales et leurs cuivres vibratiles
rangent Stokowski parmi les jansénistes. Le « bibendum musical », comme eût dit
Debussy, apporte au moins la réponse à une question: pourquoi l'orthodoxie a
toujours interdit la musique instrumentale... Plût au Ciel que ses prélats s'y
tinssent! |
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