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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Connu pour son attachement aux thèses de Joshua Rifkin selon lesquelles Bach n'aurait disposé que d'un chanteur par partie, John Butt investit le champ monteverdien en ayant fourbi ses armes musicologiques, ainsi que l'attestent les six pages de la notice explicitant son approche. Une manie qu'il partage, entre autres, avec un certain René Jacobs. Mais là où ce dernier aime à ornementer et à étoffer l'instrumentation, John Butt n'est jamais plus satisfait que dans le retranchement. S'il existe plus savant que nous pour contester son argumentation, l'écoute comparative démontre que, passée à l'étamine de cette conception réductrice, nos chères Vêpres perdent de leur substance, et ce dès un « Deus in adjutoriurn » d'une verticalité raide, sans jubilation. Dans le célèbre Nisi Dominus à dix voix, seule la section finale du Gloria est jouée avec la partie instrumentale colla parte. Pourquoi pas, mais on aurait aimé davantage d'accent dans la conduite des phrasés, d'autant que le choeur ne brille pas par son italianità.. . Les solistes, sans démériter sur la durée, sont en péril dans les parties les plus exigeantes, à commencer par les trois ténors du Duo Seraphim. Une conception bien austère de cette musique, à l'opposé de la palette généreuse de la toile du Titien choisie en couverture, et des versions inoubliables signées Savall, Jacobs et Gardiner. |
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