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Analyste:
Jérémie Bigorie
Composé à la hâte en vue de célébrer la marche victorieuse des armées de
Charles-Edouard Stuart en juillet 1745, l'Occasional Oratorio
participe de ces réactions patriotiques qui gagnèrent une Angleterre attachée à
la dynastie hanovrienne. Ainsi qu'il advint en semblable occasion, Haendel
recycla quantité d'arias et choeurs déjà existants. Il faut dire que le livret
hétérogène conçu par Newburg Hamilton (citations belliqueuses à la gloire du
Dieu des armées puisées dans la Bible, les poèmes de Spencer et les psaumes de
Milton) mit à disposition du compositeur un vivier de formes diverses : la
première partie mise à part, on reconnaîtra, dans les deuxième et troisième
parties, des emprunts à Arne, Zadock the Priest et Israël en Egypte
quand tel « Halleluja » trouvera dans le futur Judas Maccabaeus un
usage sans doute plus éloquent. A condition de désapprendre pour un temps ces
références, l'auditeur a tout à y gagner, choeurs monumentaux et orchestre en
grand appât réservant leurs lots d'agréments.
Dès l'imposante ouverture en cinq parties requérant force trompettes
et timbales, le savoir-faire alliant discipline et jubilation sonore de l'Akademie
für Alte Musik accroche l'oreille. Howard Arman, attentif à caractériser le
climat des arias, évite toute emphase incongrue. L'idiomatique Peter Harvey, le
frais soprano de Julia Doyle et le stylé Ben Johnson, dont l'émission un rien
serrée au début finit par s'assouplir, parachèvent l'entreprise. L'édition
critique de la partition utilisée jointe à la beauté des choeurs bavarois fait
de cette nouveauté un concurrent sérieux à la version jusque lors de référence
de Robert King et son King's Consort (Hyperion, 1994).
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