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Analyste:
Jérémie Bigorie
En cette année Shakespeare finissante, Venus and Adonis renverra
immanquablement à la pièce de l'illustre poète élisabéthain, que Hans Werner
Henze prit pour modèle pour son opéra en un acte Venus und Adonis (1997).
Mais cette histoire trouve son origine dans Les Métamorphoses d'Ovide,
auxquelles se réfèrent les oeuvres de John Blow (1683) et de Pepusch. Le masque
de ce Britannique d'adoption, représenté avec succès à Londres en 1715, se
voulait une réaction à l'opera seria italien dont il utilisa toutefois la
recette : arias da capo, virtuosité des coloratures, variété des
récitatifs (secco, accompagnato et arioso). De même que
l'opéra de Blow influença substantiellement Didon et Enée (1689) de
Purcell, Vénus et Adonis fournit à Haendel un archétype pour son masque
en deux actes Acis et Galatée (1718). Si cette première discographique
est une réussite, elle le doit à son plateau vocal, chapeauté par la Vénus de
Ciara Hendrick, d'une volupté envoûtante dans « What Heart could now refuse
thee ». Le ténor Richard Edgard-Wilson endosse les cornes du cocu avec brio
(« Thus the Brave from War returning »). C'est par la beauté que le
scandale arrive : celle d'Hélène fut à l'origine de la guerre de Troie ; celle
d'Adonis (tel le visiteur de Théorème) engendre ici le départ, vexé, de
Mars, la mort de l'éphèbe, puis la folie de Vénus. Rôle travesti, Adonis
gagnerait sans doute à être incarné à la scène par un contre-ténor, mais
Philippa Hyde trouve les accents justes dans ses adieux à la vie (« O !
welcome ! gentle Death ! »). L'accompagnement accort dispensé par Robert
Rawson parachève la réussite de ce maillon important de la musique baroque
anglaise.
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