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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jean‑Luc.Macia Du beau son, à profusion. PauIiina Fred souffle dans deux copies de traversières historiques, et son partenaire ne touche pas moins de trois clavecins, dont deux copies d'instruments anciens, plus un clavicorde pour la BWV 1035. À l'oreille, le résultat est probant : aigus vanillés de la flûte et claviers scintillants. Et Pauliina Fred sait phraser les arabesques et autres volutes en bonne harmonie avec le jeu d’Aapo Häkkinen, qui fut l'élève de Bob Van Asperen et de Pierre Hantaï. Pourquoi restons‑nous à la lisière de ce disque ?
Häkkinen sacrifie parfois l'élan à
la déclamation; son accompagnement martelé, dans l'Allegro final de la
BVW 1034, plombe tout l'apprêt volage de la flûte. Et l'utilisation d'un
clavicorde dans l'ultime sonate n'apporte rien de bénéfique. Fred a certes plus
de mobilité et essaie de faire chanter ses traversos, mais quelle absence de
fantaisie dans l'ample Andante initial de la Sonate en si mineur,
quel débit retenu dans les mouvements lents ! Tous les paramètres techniques
d'un bon disque étaient pourtant réunis, il n'y manque que l'imagination, la
surprise, les rebonds. |
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