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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste: Luca Dupont‑Spirio Handel souhaitait‑il vraiment parfaire sa formation en arrivant à Rome, au tournant de l'année 1707 ? Le programme de ce disque rappelle avec quelle fulgurance il égala en quelques mois les vénérables Corelli, Scarlatti et Pasquini. À l'incontournable Dixit Dominus, Prandi joint les rares cantates mariales Donna, che in ciel et Ah che troppo inequali. Intéressante combinaison, et principal attrait d'un album aux interprétations aussi pauvres de relief que de moyens. Soliste dans les deux cantates, Maria Espada porte ses vocalises à bout de bras ; le souffle manque pour imprimer une réelle véhémence à un air comme « Vacillo per terror », une vraie théâtralité au récitatif accompagné « Torna immobile in grembo ». L’intonation vacille parfois chez Marta Fumagalli et Rachel Redmond, guère plus inspirées ou souveraines dans le Dixit, ni plus aidées par la direction monotone de Prandi. Esclave du métronome, avare en contrastes, fût‑ce d'intensité, le chef livre un « Juravit » sans douleur, un « Conquassabit " mou. Les belles couleurs du choeur et la qualité de l'orchestre pèsent peu face aux versions de Gardiner (Erato), Parrott (Virgin) ou Minkowski (Archiv). |
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