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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc
Macia
Dans sa notice sur
Telemann, son collègue de Hambourg Johann Mattheson vantait les neuf sonates en
trio où le dessus de viole dialogue avec la flûte à bec ou le hautbois. Écrites
dans les années 1710 et 1720, sontelles du grand Telemann ? Concises (la plus
longue dépasse à peine neuf minutes), elles lui permettent de déployer son
éloquence mélodique habituelle et sa science des contrastes rythmiques, mais
les étincelles qui nous font chavirer sont rares. Simone Eckert manipule son
instrument avec maîtrise et ferveur, son talent ne laisse aucun doute; mais à
l'évidence son jeu moiré, délicat, souvent réservé, est éclipsé par ses
partenaires. L'excellente Xenia Löffler donne aux trios avec hautbois un mordant
allègre ou une poésie fugitive mais touchante, qui lui font tenir le devant de
la scène. Même constat avec la flûte turbulente d'Elisabeth Schwanda, qui illumine
les partitions à chacune de ses interventions. On finit presque par en oublier
la viole suave... Disque plaisant. |
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