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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Paul
de Louit Le baron Franns-Wilfrid von Promnitz instaure‑t‑il une symétrie alla Goldberg en distribuant les canons de L'Art de la fugue à intervalles réguliers entre les contrepoints ? Il se renie plaisamment: « La symétrie est l'ordre des imbéciles », fait‑il dire (faussement) à Cocteau. Doit‑on voir la même autodérision lorsqu'il assaisonne le thème à sa sauce et baptise les contrepoints à son idée: « sarabande », « pastorale », « toccata »... sans parler du sacre très abusif de « Bach‑Orgel » conféré à l'orgue de Gräfenroda où Bach n'a pas la moindre part.
Admettons cette
musicologie où pirouette et citation abusive tiennent lieu d'argument. Avec
cela, admettrons‑nous aussi que la musique chausse d'aussi gros sabots ?
L’articulation infligée au sujet initial en dépit du bon sens (et démentie par
les Contrepoints VI et VII est outrée, assénée, martelée. La
récurrence des canons est soulignée ad nauseam par un exaspérant
Glockenspiel. Le pédalier, presque aussi sollicité que dans la vieille version
de Walcha, ahane, cherche ses notes, piétine, picore : les tuyaux de bois,
effarés, n'ont pas le temps de parler. Un toucher incontrôlé souligne sans
merci, avec le concours de mélanges improbables, les stridences et inégalités de
l'instrument. Cocteau professait (pour de vrai, cette fois) le « tact dans
l'audace ».Écoutez seulement le Contrepoint IX... Pour tenir une telle
gageure, il eût fallu un tout autre outillage technique. |
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