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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Sophie Roughol Instant de solitude de l'auteur de ces lignes au moment d'oser une opinion sur le chant d'Elizabeth Watts: les dithyrambes émis outre‑Manche doivent bien correspondre à des qualités saillantes ?
Quel programme, pourtant! Il agrège raretés et même inédits, et nous prend par le col en s'ouvrant sur le « Figlio! Tiranno! O Dio! » de Griselda. Mais déjà les tensions sont perceptibles dans les vocalises guerrières de « Se geloso è il mià core » (extrait de la sérénade Endimione e Cintia). Suit une séquence tour à tour bucolique, ombreuse et murmurante, avec une version assez réussie de la splendide pastorale Mentr’io godo in dolce oblio (révélée par Bartoli dans l'album « Opera proibita »). L’élégie sied mieux à la belle. Las ! A partir de la plage 11, après un dernier sussurando, des médiums étouffés, les artifices vaguement virtuoses reprennent et dominent une seconde partie tantôt insipide tantôt forcée.
Tempos sages, l'English Concert offre de belles couleurs dans un enregistrement bien mieux maîtrisé qu'un désolant album Bach (Deux Diapason, cf. no 590). Honnête, appliquée, volontaire mais sans imagination, Elizabeth Watts ? Ce que Jean‑Philippe Grosperrin craignait dès son premier disque (un récitai Schubert, cf. no 569) nous inquiète encore aujourd'hui... mais ne trouble guère nos amis de Gramophone, qui viennent de distinguer l'album par un Editor’s Choice.
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