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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste: Guillaume Bunel Les ensembles nordiques qui s'intéressent aujourd'hui à la musique ancienne demeurent relativement peu connus sous nos latitudes. On était donc d'autant plus curieux de découvrir quelle lecture proposeraient les chanteurs de l'ensemble norvégien Nordic Voices de ces motets à six parties de Victoria. Extraits notamment des Motecta de 1572, premier recueil publié par le compositeur, ces motets furent composés durant de sa jeunesse, puis lors des premières années de son séjour à Rome où il fut présent dès 1565, deux ans après la fin du Concile de Trente. L'interprétation des Nordic Voices n'est pas dénuée de qualités : un équilibre remarquable entre les voix, une justesse irréprochable, ainsi qu'une attention particulière à la diction et à la mise en évidence des nombreux effets rhétoriques qui émaillent l'écriture de Victoria.
Si toutes ces
qualités traduisent une sensibilité particulière à ce répertoire, on regrette
cependant que l'ensemble demeure un peu lisse, et manque de l'intensité, de la
ferveur que l'on pourrait attendre chez des interprètes d'un compositeur d'une
piété si profonde. Sans doute ce sentiment est-il notamment dû à une tendance,
chez les chanteurs, à briser par endroits le phrasé de petites coupures, et à
souligner certaines inflexions mélodiques par de légers élans expressifs. Si
appréciables qu'ils soient, ceux-ci tendent parfois à dissoudre la conduite des
lignes, et à atténuer le sentiment d'inébranlable solidité de ces grands
édifices, que l'on éprouve lorsque ceux-ci sont chantés avec une parfaite
rigueur. |
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