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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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On s'attendait à un feu d'artifice. Songez que Clamer, fils d'organiste et prêtre de son état, était musicien, chef de choeur et violoniste à la cathédrale de Salzbourg à l'époque de Schmelzer et Biber. Sa Mensa harmonia, sorte de musique de table, ornait en 1682 un banquet de fête du prince‑archevêque. Aussi, avant d'écouter les six partitas pour deux violons, viole de gambe, violone et clavecin, on espérait une exubérance sonore et virtuose. En vain. La Partita ! (en cinquième position sur le CD, à partir de la plage 25) débute par un Lamento lugubre, assez poignant, mais guère excitant. Tout s'anime avec une Gigue et un Saltarello, mais on reste loin, dans ces guirlandes de danses, du brio qu'affichaient, en ce temps‑là, les oeuvres de Biber. On apprécie quelques passages enlevés où les deux violons dialoguent avec un peu plus de verve (la Moresca de la Partita V ou le Scherzo aérien refermant la III). Cette musique d'ameublement, qui risquait peu de troubler la digestion de l'archevêque, sort ici de l'ombre avec de superbes copies d'instruments anciens. Hélas, des attaques décidées, des phrasés soignés, des sonorités onctueuses ne suffisent pas à nous tirer de l'ennui. |
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