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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëtan Naullau
La redécouverte des
clavecins fut une révolution des années 1970. Non pas du clavecin, mais de ses
incarnations formidablement diverses d’une région, d’une génération, d’un
facteur de génie à l’autre. Tel instrument se prête à tel phrasé, et se refuse à
tel tempo: son caractère propre affecte fondamentalement la lecture et l'écoute
de Frescobaldi, Bach ou Rameau. Bruno Cocset a entrepris pour le violoncelle une
aventure comparable et fertile, dont témoigne un coffret merveilleux. Ses
collègues avaient pris soin de distinguer d'une part la grande basse de violon
française, avec une corde grave de si bémol, et de l’autre le violoncelle
piccolo prisé par Bach. Lui a ouvert l’éventail des possibles avec la complicité
amicale et expérimentale du luthier Charles Riché : variations de taille, de
proportions, de structure, de tensions... Toutes choses que les restaurations du
siècle romantique avaient normalisées. Un essai dense de Marc Vanscheeumijck
pose les bases historiques de cette exploration sonore, et une quinzaine de
tableaux anciens font écho à la galerie de divos que notre virtuose caresse dans
le sens du poil: des fluets et des dodus, des Caruso et des Schreier, des Paul
Agnew, des Kipnis, des Björling, des Prégardien.. .
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