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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Luca
Dupont‑Spirio Bête de scène au répertoire éclectique, Anna Prohaska ne s'est pas encore illustrée au disque de manière décisive. Elle a donc quitté, après quelques récitals, DG pour Alpha, où elle arrive sous les traits de deux reines passionnées, Didon et Cléopâtre. Le programme couvre un siècle d'opéra, de Cavalli (La Didone, 1641) à Hasse (Didone abbandonata, 1742) en passant bien sûr par Purcell (Dido & Aeneas) et Handel (Giulio Cesare), mais aussi Castrovillari, Sartorio et Graupner. La voix est impossible à prendre en défaut: contre‑ré de sang‑froid dans « Morte col fiero, aspetto » (Hasse), vocalises sans hésitation dans « Agitato da tempeste » (Graupner); partout un timbre homogène, charnu dans les médiums, éblouissant dans les aigus. Le studio lui‑même ne peut endiguer le flux dramatique de « Re de Getuli altero » (Cavalli), ni le mordant des brèves arie ‑ « Non voglio amar » et « Quando voglio » ‑ tirées du Giulio Cesare de Sartorio.
C'est dans les pages lentes, pathétiques, que manque l'épanouissement
irrésistible de la soprano sur les planches. Sommets du répertoire réuni sur
cet album, « Se pietà di me non senti » (Handel) et « When I am laid
in earth » (Purcell) perdent derrière les micros la royale fragilité de
leurs locutrices ‑ à moins que Prohaska n'ait trouvé là des rôles encore trop
grands pour elle ? |
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