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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Xavier Bisaro La presque totalité du recueil de 1568 (seul manque le Credo cardinalium) est enregistrée selon ce principe, et partagée entre deux ensembles vocaux ‑ voix masculines pour la Missa Apostolorum et la Missa in Dominicis diebus (la messe, des dimanches), voix féminines pour la Missa Virginis Mariae. L’exécution du plain‑chant s'avère plus fade que dans la gravure de Frédéric Munoz (Naxos). Quant à Federico Del Sordo, son jeu net aux articulations franches insuffle une énergie un peu uniforme mais qui contraste heureusement avec les interventions vocales. Autre parti pris: Del Sordo préfère ne pas fondre dans la polyphonie les nombreux ornements notés par Merulo, tirant cette musique vers le style de Cavazzoni voire celui des « primitifs » de l'Europe du Nord. Les versets y gagnent un parfum d'archaïsme séduisant, toutefois contrarié par le tempérament peu caractérisé de l'orgue de Vérone ainsi que par de crispants problèmes d'harmonisation. Une réalisation utile et personnelle.
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