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Analyste:
Sophie Roughol Comment résumer en un ‑ long ‑ disque une période si complexe pour Lassus ? A Paris, Adrian Le Roy sort de ses presses quatre Livres: deux de motets à cinq voix compilés, un de motets nouveaux, un de chansons. Autres recueils explorés, les Messes de 1577 (Missa O Passi sparsi sur un madrigal de Festa), trois volumes de Teutscher Lieder publiés à Munich chez Berg, un autre de chansons, huit livres de motets, un recueil de Magnificat alternant plain‑chant et polyphonies, le Liber Motettarum de 1575 et un recueil de chansons à deux voix. Une partie d'entre elles ne présentent aucun texte ? Des violes sauront les faire déclamer à leur manière. Un simplicité aux antipodes du Lassus virtuose en chromatismes dans la chanson à quatre voix Anna mihi dilecta, bel exemple d'un chromatisme qui n'exprime ni douleur ni stupeur mais la volupté amoureuse. Deux sopranos se
mêlent dans certaines pièces au quatuor vocal masculin. Les réserves sur
l'interprétation, impeccable mais modestement différenciée d'une pièce à
l'autre, s'effacent derrière le plaisir de découvrir des inédits de choix,
comme cette version de la chanson Suzanne un jour en allemand, vingt ans
après la première. |
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