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Analyste:
Un moment de grâce. Paul O’Dette avait déjà servi généreusement l’art de
Dowland avec une intégrale de son œuvre pour luth en 1996 (Harmonia Mundi,
Diapason d’or), qui prenait le relais de son tout premier disque en
1983 (Astrée). C’est dire la connivence de l’interprète avec un des
compositeurs les plus remarquables de la Renaissance tardive. Dowland sait
parler droit au cœur dans l’intimité et le silence : O’Dette sait
l’entendre. L’oreille curieuse de détailler les ressources de son jeu notera
vite que même dans les pages méditatives, le déploiement du phrasé, loué
partout pour sa clarté, profite d’un ancrage rythmique imperturbable – les
luthistes ont presque aussi mauvaise réputation que les organistes à cet
égard! |
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