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Appréciation d'ensemble: | |
Analyste:
Xavier Bisaro Les
caractères de ces préludes, fugues et autres versets sont bien distincts,
d'autant que le jeu réservé mais nuancé de Andrzej Bialko les précise.
Certaines pièces sont d'une indéniable qualité d'écriture, qu'il s'agisse de
style sévère (la Fuga sur Ach wie sehnlich, une série de
versets pour le Magnificat ... ) ou libre (la Toccata 2di toni). La variété
du panorama nous fait cheminer à travers l'espace et le temps, entre la
Venise de Gabrieli et la Saxe des prédécesseurs de Bach. HéIas, à l'image du
bruit d'ambiance brutalement shunté entre chaque plage, le parcours manque
de continuité. Un interprète plus imaginatif aurait peut‑être su construire
un large récit, composer un tableau à partir de ce manuscrit
kaléidoscopique. |
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