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Appréciation d'ensemble: | |
Analyste:Michel Laizé La renommée de Dowland tient beaucoup à l'invention de ses mélodies qui, sous un aspect simple et direct proche de certains chants populaires, camouflent un art exquis de la miniature et sont capables de toucher le coeur de l'auditeur. La vaste anthologie puisée dans ses différents recueils par lestyn Davies, ponctuée par quelques solos de luth, met en valeur l'expressivité du compositeur qui excelle à créer une atmosphère de confidence intime. Les deux
jeunes interprètes servent cet univers raffiné avec délicatesse. La voix du
contre‑ténor est malléable et charmante, le toucher de Thomas Dunford précis
et disert. Cependant, à trop se contenter d'un rendu esthétique de bon aloi,
ils évoquent des caractères qui pourraient être davantage investis. La
mélancolie, que le disque choisit pour emblème, n'exclut pas les moments de
colère ou d'excitation ‑ Deller nous a jadis montré la voie de ces
fulgurances de douleurs, de fantaisie, d'abandons tendres. Cela dit, c'est
splendide. |
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