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Analyste: Philippe Ramin Mais les fantaisies de Cari Philipp sont aussi des fenêtres ouvertes sur la technique d'écriture, qui fourmillent de précieuses indications de timing musical. Schornsheim ‑ magnifique interprète de Johann Sebastian Bach, par aiIIeurs ‑ semble nettement moins habile sur ce plan. Elle ne tire guère parti des points d'orgue, précieuses balises formelles que Cari Philipp incite à orner et modeler dans son traité. La Fantaisie en do majeur souffre de leur absence, qui morcelle la pièce à contresens. Schornsheim sollicite sans répit la carte du caprice dans un récit aventureux, imperméable à une souple vocalité. La sécheresse rythmique des thèmes est bien prosaïque. La virtuosité ne fait aucun doute mais l'organisation subtile et ambiguë du discours se trouve réduite à une lecture univoque. Reste un instrument historique dans un état de jeu superbe, et au potentiel considérable. |
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