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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Enregistrer les six joyaux pour violon seul à la guitare lorsqu'on a trente ans à peine exige un certain courage. Francesco Teopini n'en manque pas dans une interprétation intense et habitée, jamais polluée par des effets hasardeux. S'il se distingue de ses prédécesseurs, c'est surtout par l'habileté avec laquelle il s'approche le plus possible du violon, notamment par l'utilisation de la seule technique du pincé (le doigt qui joue la corde le fait dans un mouvement ascendant par rapport à la table d'harmonie, sans se reposer ensuite sur la corde suivante). Le résultat est particulièrement appréciable dans les trois sonates, où cette restriction ne génère aucune monochromie grâce à une main gauche sensible et à un réel travail sur les timbres. En revanche, les courantes des partitas pâtissent de ce choix et s'épuisent dans un staccato perpétuel. Les gigues, où les traits s'élancent vers les temps forts avec l'énergie d'une déferlante, ont un aplomb rythmique indéniable, que l'on retrouve dans le Prélude de la Partita no 3 ‑ ici, Teopini n'a rien à envier à la version emblématique d'un John Williams. Les tempos étirés des sarabandes sont à nos oreilles problématiques à la guitare, où la ligne se fragmente. Même constat dans la Chaconne: le tempo de départ et celui du début de la partie majeure ne permettent pas à la mélodie de se développer. Les arpèges centraux sont exécutés avec une grande sensibilité, dans une perspective « Bach‑Busoni » où la guitare est certes loin d'avoir les atouts du piano... Le son de Teopini, doué de chaleur et d'attaque mais aussi de puissance, donne à la Sicilienne de la Partita no 1 et aux menuets de la no 3 toute leur grâce. |
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