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Analyste:
Jérémie Bigorie
Haendel a-t-il eu ces motets à l'esprit quand il composa ses grands oratorios et
anthems ? Ses accointances notoires avec la cour florentine pourraient
accréditer cette thèse, car la grande pompe haendélienne perce déjà sous les
ensembles choraux, souvent de forme fuguée, qui ouvrent et referment les motets
italiens de Giacomo Antonio Perti. Ce dernier occupa soixante années durant le
poste de maître de chapelle de la basilique San Petronio de Bologne où il compta
Torelli et Martini parmi ses élèves. Ses motets constituent d'excellents
témoignages du style baroque tardif où voisinent envolées opératiques et
solennité des grandes musiques d'église, contrepoint rigoureux et écriture libre
en imitations.
Fruits de commandes émanant du grand prince Ferdinand III de Médicis, ils
offrent une grande variété de tons à travers des arias contrastées où brillent
un instrument concertant comme le violon (« Flores Arni flores principum »), la
trompette (« Tubarum sonitus, fugate caelitus ») ou le cornet, qui connut un
regain d'intérêt insigne à la fin du XVIIe siècle. Si les opéras de Perti ont
malheureusement été perdus, la musique enthousiasmante des motets méritait bien
ce premier enregistrement mondial sous la férule de Daniela Dolci. L'Ensemble
Musica Fiorita bénéficie d'excellents musiciens, parmi lesquels les biens connus
Jean-François Madeuf (trompette naturelle) et William Dongois (cornet). Au sein
des Madrigalistes de Bâle, les préciosités du contre-ténor Flavio
Ferri-Benedetti et le manque d'assise de la basse Raitis Grigalis dérobent à cet
enregistrement le CHOC auquel il pouvait prétendre. À découvrir cependant.
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