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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie
HOPKINSON
SMITH FAIT CHANTER SON LUTH POUR OFFRIR UNE SECONDE VIE AU RÉPERTOIRE DE LA
RENAISSANCE ANGLAISE PLACÉ SOUS LE SIGNE DE LA FANTAISIE. Certaines pièces dansées, pavanes et gaillardes, papillonnent au gré d'une accentuation sans cesse renouvelée (gare aux fourmis dans les jambes), quand d'autres déploient un cantabile à rendre jaloux les archets les plus langoureux : Mr. Dowland's Midnight dilate le temps comme la lune de minuit étire les ombres, Fare Thee Well imite le chant funèbre d'un consort de violes. Choeur émotionnel du disque, la Fantaisie de Gregorio Huwet/John Dowland est oeuvre d'illusionniste : sonorités de cithare, harmonie périlleuse pour l'intonation, chant accompagné d'une guirlande de croches... Ce que l'on entend n'est pourtant pas l'opulent théorbe allemand et sa douzaine de doubles cordes de l'album Bach, mais un « modeste » luth à huit choeurs, fabriqué en 1974 par le célèbre facteur américain Joel van Lennep, accordé un degré plus bas. Le miracle tient au fait qu'Hopkinson Smith ne gratte pas les cordes de son bel instrument : il chante des phrases mélodiques avec ses doigts. En résulte une beauté dont le « grand secret de mélancolie » nous fait remonter jusqu'à la lyre d'Orphée, mythe fondateur de toute musique. |
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