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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie
À l'approche un peu
trop sobre de Konrad Junghänel à qui l'on doit une intégrale de la Salve
morale e spirituale (Harmonia Mundi, 2000), Robert Hollingworth et son
ensemble opposent une opulence et une pompe dont les accents haendéliens (traits
festifs des cornets) nous plongent davantage à Westminster qu'à Saint-Marc.
Rinaldo Alessandrini, dans ses « Vespri solenni per la festa di San Marco »
(Naïve, 2013), offre la mise en espace la plus travaillée (cf. le Dixit
Dominus), portée par des tempos amples. Le fameux Beatus vir paraîtra
ici un rien solennel. Cela manque sinon de vertiges, du moins d'élans, et l'on
perçoit un geste qui, dans l'ensemble, obstrue les vases communicants, si
caractéristiques de Monteverdi, entre les sphères sacrée et profane. Les membres
de The English Cornett & Sackbut Ensemble réalisent en revanche de savoureuses
improvisations et diminutions. |
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