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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Les Six Sonate da camera de Carbonelli sont pourtant loin de faire pâle figure: on pointera notamment la structure gigogne des mouvements (souvent tripartite), la maestria contrapuntique de l'écriture, la virtuosité de la partie soliste et, s'agissant du finale de la Sonate no 6 (aria avec quatre variations), une ivresse communicative digne de la célèbre Folia. On tient en Bojan Cicic un interprète de tout premier ordre : son phrasé cursif se coule sans difficulté parmi les festons et autres figures ornementales dont regorge la partition. Pyrotechnique dans les finales, son violon (un Francesco Ruggieri de la fin du XVIIe siècle) déploie des accents lyriques d'une étonnante suavité pour un instrument ancien dans les mouvements lents. L’Illyria Consort chante à l'unisson, avec une très belle basse de viole tenue par Susanne Heinrich. Tout juste pourra‑t‑on regretter que le théorbe se trouve facilement noyé dans les tutti, mais difficile, lorsqu'il cède la place à la guitare baroque, de résister à une telle propulsion du rythme. Réjouissant. |
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