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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste: Xavier Bisaro
Quelques
chefsd'oeuvre de Bach environnés par des pièces de brillants prédécesseurs ou
inspirateurs : ce canevas de récital est connu, sinon convenu. Il n'empêche
pourtant pas Louis‑Noël Bestion de Camboulas de signer un excellent premier
disque en solo. Le décor est planté par le Prélude manualiter en sol mineur
de Buxtehude. Sur fond de sonorité rayonnante, un discours hautement tenu,
ponctué de revirements qui, insensiblement, conduisent à une péroraison
irrésistible. Ou comment donner à l'auditeur l'impression de l'inédit à partir
d'une matière connue, et ce sans jamais abuser du prétexte du stylus
phantasticus. Bestion de Camboulas articule chaque panneau des plus longues
oeuvres de son programme sans jamais perdre de vue l'architecture. Le toucher «
grave » de l'organiste ‑ y compris lorsqu'il passe au clavecin ‑ est un autre
choix décisif: loin d'alourdir la polyphonie de la gigue concluant la Toccata
BVW 915 de Bach, cette chair épaisse lui confère puissance et humanité à la
fois. La fête des sens comme de l'esprit se poursuit durant les deux volets du
programme (clavecin puis orgue) ou presque. |
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