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Appréciation d'ensemble:  |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
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Analyste: Xavier Bisaro " ... la composition de l'orgue de la cathédrale de Trondheim, en Norvège, est ... adaptée à la musique de Bach: ce dernier ne toucha‑t‑il pas un orgue du facteur Wagner à Potsdam en 1747, à l'occasion de l'un de ses ultimes concerts publics ? À défaut de pouvoir compter sur une aussi large palette de timbres que Goede, James Johnstone mise tout sur son propre style, ce qu'il a crânement les moyens de se permettre. Dès le Prélude en mi bémol, la prise de parole est souveraine, dominant le sujet de haut et le traitant avec un dynamisme irrésistible. L’énergie n'est pourtant jamais un prétexte pour négliger les innombrables recoins des édifices savamment construits par Bach. Johnstone dispose d'une oreille pointilleuse et d'une technique capable de traduire ses plus fines intentions. Grâce à un toucher constamment animé, les chorals concertants deviennent des sonates en trio aux lignes violonistiques élégamment galbées, au milieu desquelles le can tus firmus vient s'immiscer (Allein Gott, Christ unser Herr), alors que ceux d'allure archaïsante ‑ les Kyrie - chantent avec profondeur. La longue expérience de Johnstone comme continuiste de grands ensembles (chez Gardiner notamment) et chambriste n'y est probablement pas pour rien : c'est à force de dialoguer avec tous les instruments constituant tout l'univers sonore de Bach que la raideur de la mécanique et le poids des (mauvaises) habitudes cèdent à la vitalité que même certains partis pris de lenteur maniérée (Dies sind die heilgen, Vater unser) n'altèrent pas. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, là plaquette de ce coffret annonce une série consacrée par le même interprété aux oeuvres du Cantor...
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