Texte paru dans: / Appeared in:
*


Classica # 184 (07/2016)
Pour s'abonner / Subscription information


Decca 0743856



Code-barres / Barcode : 0044007438565

Appréciation d'ensemble:

Outil de traduction ~ (Très approximatif)
Translator tool (Very approximate)
 

Analyste:

On ne va pas faire la fine bouche, et chicaner MM. Leiser et Caurier sur la façon dont ils fagotent leur Cléopâtre et recherchent le rire. Si c'est assez bon pour Cecilia Bartoli, ça le sera pour nous. Car ce Giulio Cesare qui se moque de tant de choses ne se moque ni de la musique ni, merveille, du chant. On aura oublié depuis longtemps le petit avion à hélice et autres gags que le souvenir de moments vocaux comme on n'en rêve plus nous hantera, et nous y reviendrons souvent. Dans le legato, dans l'élégie, dans la virtuosité, dans l'inimaginable variété des moments magiques que lui offre le rôle (comme si Haendel avait pu penser à elle en écrivant les airs de Cléopâtre), Bartoli nous offre ce que nous avons d'elle de plus accompli, de plus complet, de plus éblouissant à ce jour. Et le timbre ! Jamais il n'a été ainsi mis en valeur. Il faut dire qu'avec des moyens presque infiniment moins spectaculaires, Andreas Scholl en Cesare ne lui cède en rien. Timbre où passe de l'air, mais personnage et art du chant suprêmes. Quand on aura ajouté qu'Anne Sofie von Otter est Cornelia et Jaroussky Sesto (leur duo virtuose est étourdissant), et qu'on distribue en Nirena Jochen Kovalski, pas moins, on comprendra qu'on tient là un Haendel imbattable, un Haendel entièrement saisi dans ses virtualités vocales et dramatiques. Il Giardino Armonico et Antonini y font une fête sonore A. T. de tous les instants. Alors, le petit avion...


 

  Consultez d'autres mois / Browse other months 
Des centaines de critiques disponibles / Hundreds of reviews available

 

Cliquez l'un ou l'autre bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
 Click either button for many other reviews