Texte paru dans: / Appeared in:
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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëtan
Naulleau Étendre à l'intégrale patiemment distillée (995‑2013) par Masaaki Suzuki le Diapason d’orr qui distinguait une trentaine de cantates ? L’éditeur le fait sans trop de scrupules et affiche notre logo, Certes la question se pose. Une odyssée conduite d'un geste si sûr (de ses priorités, de ses effets) vaut plus que la somme de ses étapes, et la grille de lecture propre à Suzuki est si fine qu'elle nous ouvre partout les yeux. L’inspiration est‑elle inégale d'u jour à l'autre ? Lot commun des intégrales. Les grands jours, l'intensité qu'il obtient en ajustant les équilibres et les accents vifs est fantastique. Il pense contrepoint, respire contrepoint: comme Leonhardt jadis, avec la même méfiance des plaisirs vocaux. Mais Leonhardt ne nous a pas infligé dans des dizaines de volumes le sifflet raide de ce contre-ténor. C'est un souci. La
précédente réédition, en quatre coffrets, passait en CD. Le prix du
nouveau pavé s'explique, outre les impeccables livrets, par le retour des
SÀCD (prises de son de démonstration). |
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