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Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Ivan A. Alexandre Entre les représentations du rare Faramondo, Laurence Cummings, actuel patron du Festival de Göttingen, dirigeait en 2014 les quatre Anthems destinés au couronnement de George et Caroline le 11 octobre 1727 à Westminster. Partitions majeures, dans la vie de Handel ‑ élu « musicien national » quelques mois après avoir obtenu son acte de naturalisation ‑ comme dans celle de l’Angleterre ‑ puisque, depuis bientôt trois siècles, Zadok the Priest résonne sous les mêmes voûtes à chaque couronnement.
Chasse gardée des angelots britanniques, ces hymnes rutilants, conviennent on ne peut mieux aux formations mixtes. À celle de Göttingen, captée en public le 7 juin 2014, comme naguère au King's Consort (Hyperion) ou aux Sixteen (Coro). Il ne manque aux nouveaux venus que le fluide verbal, la vélocité des Sixteen et un peu de fermeté dans le pupitre d'alto. Peut‑être l'ingénieur du son est‑il aussi responsable de la perspective curieuse de Zadok, dont les arpèges de violons disparaissent complètement derrière la ligne des hautbois. D'une manière générale, la douceur (deuxième partie de The King shall rejoice) semble aux interprètes moins épineuse que l'éclat. Allant et légèreté guident la compagnie. Mais la fête va bon train.
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