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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Philippe Ramin
L’année 1988 fut intense pour
Scott Ross qui gravait un récital Soler, rêvait de se remettre intensément
au piano pour se frotter à Chopin et Debussy, évoquait aussi la possibilité
d'une intégrale Bach dont les Goldberg (Emi), les Partitas
(Erato) et ce récital construit autour du Concerto italien seraient
l'amorce. Le sort en décida autrement.
La Fantaisie chromatique reste unique en son genre. A l'inverse des grands gestes irréguliers et fantasques que la plupart de ses collègues déploient aujourd'hui, il fonde sa vision sur un art supérieur de la suggestion musicale, dans le pur instinct de l'organisation harmonique. Dans les quatre Duetti, la spéculation savante s’unit sous ses mains à la pure sensualité. Scott Ross a‑t‑il fait école à la manière d'un Leonhardt ? Peut‑être pas. Mais la magie de l'enregistrement permet de retrouver cette liberté unique fondée sur la rigueur, et l'audace jubilatoire et féroce d'un véritable esprit frondeur. |
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