Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jean‑Luc Macia
L’enregistrement de l'Oratorio de Pâques date d'une dizaine d'années. Cette
lecture très vivante, équilibrée, passant sans hiatus du faste à la ferveur
orante, était alors couplée avec deux superbes et rares partitions vocales
de Carl Philipp Emanuel Bach (cf. no 536). La logique du nouveau couplage
est indiscutable, mais la Cantate BWV 11 moins aboutie. Ses bonnes
versions ne manquent pas, et Bernius n'apporte rien de décisif à ce
semi‑oratorio malgré la qualité proverbiale de son Stuttgart Kammerchor.
Certes, les récitatifs sont très théâtraux et on y entend un ténor au timbre
moelleux, Samuel Boden. Le choeur d'entrée séduit par sa verve. Et Joanne
Lunn, seule rescapée du CD de 2004, ne manque pas d'angélisme dans sa
superbe aria sans continuo. Mais le contre‑ténor au timbre pâteux débite
sans émotion le fameux air qui deviendra l’Agnus Dei de la Messe
en si mineur. Il nous fait presque regretter Elisabeth Jansson, pourtant
guère transcendante dans l'Oratorio de Pâques. |
|
|
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD |