Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: | |
Analyste: Jean‑François Lattarico La mezzo suédoise, habituée des rôles vivaldiens, nous touche dans les tableaux élégiaques. « Sposa son disprezzata », qui n'est pas de Vivaldi, mais de Giacomelli, nous comble. Elle perd parfois pied dans les airs plus véhéments. La diction de « Se cresce un torrente » se laisse déborder par un dynamisme de façade, qui nuit à l'efficacité de l'ensemble. La flûte papillonnante de « Sol da te, mio dolce amore » englobe un chant monotone, aux contrastes étrangement décalés (pourquoi appuyer sur « pace » ou « conforto », là où il faudrait glisser vers un mezzo voce ?). Restent quelques beaux moments de vocalità dramatique, « Di vende ulivo », ou « L’occhio, il labbro » que Kristina Hammarström avait interprété avec bonheur à Beaune l'été dernier.
|
|
|
|
|
|
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD |