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Diapason # 626 (07/2014)
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CORO
COR16120




Code-barres / Barcode : 082802161202 (ID412)

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Appréciation d'ensemble:

Analyste: Jean‑Luc Macia

Deuxième volet des Messes brèves, dans la droite lignée du premier (cf. no 623): huit so­listes se par­tagent les airs et se réunissent dans les choeurs face à un orchestre léger (onze cordes). Deux messes y sont de nouveau complétées par une can­tate, dont elles reprennent trois mou­vements retaillés: cette fois la BVW 7, dont les fanfares résonnaient pour la fête de la Réformation, en 1725. Les tempos sonnent juste et sans rai­deur, les mouvements sont joliment animés (à l'exception du Gloria BVW236 curieusement languissant); les voix, expressives et d'une grande cohésion en formation chorale, se révèlent plus inégales dans les arias. Le Qui tollis en apesanteur de la BWV 234 échoit à Julia Doyle, nuancée et engagée mais au timbre blanc assez agressif dans l'aigu. Des contre‑ténors seulement corrects, on préfère encore le fragile William Purefoy à Robin Blaze. Un orchestre, aux tutti mal affûtés, ne démérite pas mais reste dans l'ombre de ceux d'Herreweghe, Junghänel, Pichon... On devine d'où viennent ses limites en écoutant le solo poussif et dé­cousu du premier violon dans les deux Domine Deus.
 

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