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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Luca Dupont‑Spirio L'ensemble Roman Valek se montre digne de l'illustre précurseur : l'ouverture en trois parties met en valeur ses sonorités rayonnantes, ses phrasés aérés et tenus, ses couleurs simples mais harmonieuses. Mêmes qualités d'équilibre et d'expression dans le choeur qui ouvre le drame, où l'émotion naît d'un beau métier contrapuntique. Jusqu'ici, le langage est à la fois subtil et profond, et ce premier quart d'heure annonce une belle découverte. Malheureusement, le charme s'épuise vite dans les récitatifs et les airs, qui constituent l'essentiel de la partition. Quelques élans plus touchants çà et là retombent sur des formules convenues, des accompagnements plats qui limitent les contrastes d'un numéro à l'autre ‑ le tumultueux « Dovria bastarti » faisant exception, précédé d'un accompagnato saillant, le seul de l'oeuvre. Pas de quoi transcender les banalités théologiques alignées par les personnages de l'ÉvangiIe. La notice expliquant que tous sauf Joseph d'Arimathie étaient chantés par des femmes, on s'interroge sur le choix de deux contre‑ténors honnêtes mais sans éclat, Philipp Mathmann et Piotr Olech, pour incarner respectivement saint Jean et Simon de Cyrène. Le Nicodème de Lenka Cafourkova Duricova a sa lumière, la Madeleine de Katerina Knezikova sa gravité, le Joseph de Jaroslav Brezina sa noblesse ‑ un peu forcée ; la distribution reste néanmoins assez égale. |
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