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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Xavier Bisaro Le parti pris est excellent lorsqu'il revient à choisir des valeurs sûres comme, pour ce volume, Hans Leo Hassler, de même lorsqu'il s'agit de retenir deux beaux instruments censés illustrer ceux connus par le compositeur. Parmi les premiers organistes allemands à avoir séjourné à Venise, Hassler s'y perfectionna auprès d’Andrea Gabrieli avant de transplanter sur ses terres natales le style musical majestueux et virtuose qui prévalait à San Marco. Les pièces sélectionnées par Kelemen reflètent parfaitement la variété des sources d'inspiration de Hassler et la richesse de leur combinaison : motet polychoral, polyphonie imitative et diminution virtuose s'entrecroisent en permanence pour former d'imposants monuments de science musicale. Le problème est que Kelemen, une fois installé aux claviers, privilégie aussi la sécurité. Se reposant confortablement sur les qualités des partitions qu'il expose plutôt qu'il ne s'en empare, il joue la carte de la transparence et se borne à une imperturbable neutralité comme s'il suffisait de laisser contempler les oeuvres. Or, non seulement cette objectivité se trouve ponctuellement entachée par des pesanteurs digitales (fin de l'Introitus IV, les diminutions aux cadences du Ricercar du 2e ton), mais, plus gênant encore, elle atténue les reliefs d'une musique dont le puissant potentiel s'en trouve étouffé. Heureusement rachetée par des registrations aussi variées qu'adaptées à l'écriture dense de Hassler, cette conception Urtext réussit tout de même aux passages les plus olympiens, notamment les débuts de pièce sur le plenum. |
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