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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Tout ne fut pourtant pas rose dans cette existence que l'Escadron de la reine s'emploie à brosser lors d'un concert donné à la Fondation Singer-Polignac. On a alors composé un théâtre sans parole dont l'intrigue n'est rien d'autre que la vie de notre musicien, de son enfance italienne à ses échappées londonienne. Avouons n'avoir pas été franchement convaincu par cette mise en scène simplette qui collerait autant à Geminiani qu'à Haendel par exemple, du reste non absent de cette esquisse biographique. Et pourquoi n'avoir pas évoqué l'Irlande, où il se rendit à plusieurs reprises pour finalement s'éteindre à Dublin en 1762 ? A défaut de soulever l'enthousiasme, le déroulement s'impose par son équilibre et sa musicalité : cousues serrées, les plages s'enchaînent avec une fluidité (de tonalités, de rythmes, d'effectifs) déconcertante malgré des provenances diverses - telle sonate fait suite à tel concerto grosso. Le niveau de captation élevé (attention au réglage du volume !) confère une dimension symphonique aux tutti tandis que les échappées solistes révèlent des musiciens de premier plan, particulièrement sensibles à l'ornementation (solo de la violoniste Maris Rouquié) et aux couleurs (registration luthée du clavecin). |
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