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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Denis
Morrier Quel étrange bric-à-brac! Une sinfonia mantouane sert d'ouverture à un oratorio romain: Salomorie et Luigi Rossi n'entretiennent pourtant aucun rapport d'époque ou de style, pas plus qu'avec la sonate vénitienne de Castello qui s'invite en chemin . Ainsi qu'une aria profane de Domenico Belli narrant les pleurs d'Orphée. Trois toccate pour clavecin de trois époques différentes (Luzzaschi, Frescobaldi, Picchi), sans aucun lien avec le reste, concluent l'étrange affaire, enchaînées sans souplesse rythmique ni invention sous les mains de Frank Agsteribbe. Sa direction n'est pas moins terne et linéaire. Les chanteurs (aux timbres pourtant séduisants), ne parviennent pas à s'épanouir: même le bouleversant lamenta Tormenti non più semble bridé. Les contrastes sont insuffisants dans les dialogues entre Pilate et la Foule. Les mots paraissent souvent vides de sens, jusque dans le lancinant choeur final, Piangete, occhi piangete (joyau de rhétorique spirituelle). Nous sommes très loin de l'atmosphère doloriste et théâtrale qui prévalait dans la jeune équipe des Arts Florissants, lorsque William Christie nous rêvélait, à travers deux autres oratorios pour la semaine sainte le génie du si attachant Luigi Rossi (HM). |
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