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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste: Philippe Venturini L'AKADEMIE FÜR ALTE MUSIK BERLIN GUIDE L'AUDITEUR DANS LA RICHE GALERIE DES CONCERTOS DE TELEMAN DONT ON CÉLÈBRE CETTE ANNÉE L'ANNIVERSAIRE DE LA MORT.Le titre est apocryphe, mais Telemann l'aurait fait sien. La variété des couleurs et des styles aura en effet inspiré le compositeur toute sa vie durant. Ce « partisan de la musique française » aimait enjamber les frontières et aligner sur ses portées les échos de l'Europe musicale. L'Akademie für alte Musik Berlin a composé un programme qui ne laisse la place ni à la monotonie ni à la monochromie. Il réunit aussi bien des oeuvres de circonstance, tel ce Concerto TWV 54:D3, où trompettes, timbales et hautbois acclament une naissance impériale, que cette Sonate TWV 44:32, où les cordes tissent de savants jeux en canon dans une grave solennité. Il joue également sur les oppositions de texture entre le Concerto TWV 53:D1, où deux hautbois et un basson conversent avec des cordes, et le Concerto TWV 54:D2, où un violon doit faire face à un trio de cors. Les musiciens affirment leur recherche de la couleur en proposant, en première mondiale, la version originale de Dresde du Concerto TWV 53:H1 avec calchedon, luth à long manche, et une transcription très séduisante pour mandoline, tympanon et harpe double du Concerto TWV 53:F1, extrait de la Musique de table. L'Akademie guide l'auditeur avec un enthousiasme communicatif dans cette galerie où s'alignent des tableaux de formats, de styles et de palettes différents. La santé des cuivres ou la joviale bonhomie d'un trio de hautbois (Concerto TWV 44:43) donnent des envies de plein air, tandis que la cantilène d'un violon (Concerto TWV 54:D2) et la grâce française d'un duo de flûtes traversières (Concerto TWV 53:H1) incitent à la rêverie. La dynamique concertante s'empare de ces pages de musique et fait triompher l'imagination sans limites de Telemann. |
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