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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste:
Laurent
Barthel
Avec la soprano britannique
Carolyn Sampson et le Freiburger Barockorchester, dirigé par Petra Müllejans,
on se retrouve à l'autre extrémité d'un long processus de décantation : très
peu de pupitres, une prise de son précise, voire clinique (enregistrement de
studio, daté de mai 2016), et une voix réduite à un filet assez ténu, qui
émet tout sur le souffle, avec des couleurs diaphanes et d'exquis
frémissements. Est‑ce suffisant ? Parfois, cette transparence paraît tourner à vide. Ailleurs, le résultat est ravissant, avec toujours quelque chose d'expérimental, dans l'instant, qui peut séduire. De quoi coller assez bien avec ces oeuvres de la période de Weimar, d'un Bach alors tout jeune compositeur, lui aussi en train de forger des éléments de langage nouveaux. |
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