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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini Malgré cette origine commune, ces trois cantates ont des destinations et des instrumentations variées dont l'interprétation doit rendre compte. Une heure durant, les musiciens semblent pourtant lire la même partition. La faute à un orchestre pas au meilleur de sa forme (le hautbois, très sollicité dans les BWV 202 et BWV 152, n'a franchement rien de séduisant) et à une chanteuse qui ne semblent pas s'accorder. Au gris sérieux du premier répond le sourire de la seconde. Aussi attendra-t-on en vain la dissipation des « ombres lugubres » au tout début de BWV 202 (les arpèges en double croches des cordes), le galop des chevaux de Phébus à 12/8 ou l'évocation savoureuse des « exercices de l'amour » à grands coups d'anacrouse. Tout reste uniforme et, surtout, sans le moindre esprit. Tristes présages pour une cantate nuptiale ! Le répertoire sacré ne creuse pas davantage le texte et la musique comme en atteste la Cantate Mein Herze schwimmt im Blut BWV 199 qui suit pourtant une forte progression dramatique (tempo, tonalité). Gardiner (Soli Deo Gloria), Suzuki (Bis), Harnoncourt (Teldec) et Coin (Astrée, pour la BWV 199) restent toujours recommandables.
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