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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Fourès Il y a deux ans, Giovanni Sollima faisait brillamment franchir le Styx au violoncelliste romain Giovanni Battista Costanzi et gravait ses sonates pour violoncelle (Glossa). Fort de cette belle expérience, il revient à la charge avec cinq Sinfonie pour violoncelle et basse continue, genre de sonates assez libres à l'écriture dépouillée, introduisant des éléments galants et se terminant par des danses nobles de salon. À cela s'ajoute l'amusante sonate pour deux violoncelles seuls « utilisés comme des cors de chasse ».
On découvre ici une nouvelle
dimension de Costanzi, qui tend un pont entre Vivaldi et Boccherini (au service
du cardinal Pietro Ottoboni à Rome, Costanzi a inévitablement connu Vivaldi en
1723, et vraisemblablement créé son fameux concerto « Il Proteo
ò sia il mondo al rovescio
»). Si le lyrisme, certains motifs et traits populaires sous‑jacents rappellent
clairement le Vénitien, l'idiome spirituel (Minuet plage 8), la technique et les
couleurs extraordinaires du violoncelle (suraigus plage 3, ricochets plage 11,
variations plage 23) annoncent les sons « aigres aux oreilles » et les accords «
peu harmonieux » qui saisissaient les spectateurs quand Boccherini levait
l'archet. |
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