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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Philippe Venturini Le programme se déploie comme une extension du Clavier-Übung II. Bach y avait en effet réunit le Concerto italien et l'Ouverture à la française que Vladimir Ashkenazy complète par l'Air varié BWV 989 et le Concerto BWV 974. Rappelons que la première oeuvre organise une succession de dix variations sur un choral et que la seconde transcrit pour clavier un concerto pour hautbois d'Alessandro Marcello. La France, l'Italie et l'Allemagne : au pianiste incombe alors la tâche de porter haut les couleurs de cette Europe musicale du XVIIIe siècle, d'en signifier la communauté d'esprit tout en signalant ses singularités. Or, il faut bien vite reconnaître que Vladimir Ashkenazy ne parvient pas à convaincre. Ce nouvel enregistrement se range à côté de ses Partitas, discutables (Decca, 2009, voir Classica n° 124), et non de son superbe Clavier bien tempéré (Decca, 2004, voir Classica n° 81, CHOC). Dès l'ouverture, le toucher se montre caoutchouteux et la palette de couleurs étroite. Les rythmes pointés manquent d'élan et le phrasé reste laborieux, comme englué dans le clavier. Il ne faudra donc pas espérer des gavottes espiègles, des passepieds alertes et une gigue bondissante mais se consoler auprès d'une tendre sarabande. Le même tiédeur s'empare des Variations BWV 989 et les dilue dans une même monochromie. Les concertos ne sont pas mieux et restent d'une désespérante linéarité, sans jeu de questions-réponses, ni oppositions soliste-tutti. On restera fidèle à Alfred Brendel (Philips), Evgeni Koroliov (Hänssler) et Rafal Blechacz (Deutsche Grammophon) pour le Concerto italien et à Koroliov et Richter (Decca) pour l'Ouverture.
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