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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Fourès Les nombreuses cantates pour voix seule et basse continue sont aujourd'hui encore la partie la plus délaissée du catalogue vivaldien. Guère protégées par la brillance orchestrale des airs d'opéras, elles présentent une crudité qui oblige (ou devrait obliger) à d'importantes questions pratiques et rhétoriques. Aussi, la discographie n'a connu que bien peu de moments heureux, comme l'enregistrement de Gérard Lesne (Adda, 1985), capables de révéler la subtile verve de ce répertoire impitoyable. Bien qu'accompagnée par une Accademia Apollinea pleine de ressources, qui offre quelques belles introductions instrumentales (« Nasce il sole », « Ti confido il piento mio »), Camilla De Falleiro ne rompt pas la malédiction. Une théâtralité forcée surexpose une voix nasale, à la tenue et à l'émission vagues.
Commencer le disque par Sorge vermiglia in ciel était suicidaire. Cette
cantate redoutable, probablement composée pour un castrat mitrailleur à
l'ambitus inhumain, prouve que Tartini voit (en partie) juste quand il reproche
à Vivaldi qu’ « un gosier n'est pas un manche de violon ». Il ne s'agit pas de
sacrifier attaques et timbre pour passer les vocalises et toucher les extrêmes,
ou simplifier ce que l'on peut dans les da capos pour s'en sortir sans trop de
dommages : c'est une musique qui ne tolère que le triomphe. |
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