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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Jeremiah Clarke, nous l'avions découvert à une époque (les années 1960) où
Maurice André façonnait des programmes mettant en valeur son instrument royal:
il s'agissait d'un bref et clinquant Trumpet Voluntary. L’ami
Jean‑Charles Hoffelé a eu raison de nous rappeler dans le précédent Diapason
que Clarke, qui s'est suicidé à l'âge de trente‑trois ans, était un compositeur
d'une autre eau. En témoigne, écrivait‑il, cette Ode conçue pour
l'enterrement, tout aussi prématuré, de son modèle, le génial Purcell.
Nous pénétrons
ensuite en terrain plus connu. Pour les Funeral sentences de Purcell
jouées lors des obsèques de cette chère Queen Mary Il entrecoupées de pages
instrumentales à la grandeur antique (cornet et sacqueboute obligent),
magnifique leçon de poésie funèbre sans affectation, nous disposons déjà de
multiples lectures recommandables, à commencer par les Diapason d'or de
Gardiner (1977, Erato) et Herreweghe (1993, HM). Le Poème Harmonique et Les Cris
de Paris ne déparent pas dans cet environnement prestigieux. Une compassion
mesurée dans la déploration nous conduit sur des cimes tandis qu'on est
subjugués par l'entrée fervente des solistes dans « ln the Midst of Life
». Non que le quatuor d'aujourd'hui nous fasse oublier Felicity Lott, Charles
Brett et Thomas Allen (quelle équipe!) mais sa fluidité expressive et son
homogénéité nous touchent au plus profond de l'âme. |
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