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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin Ses Variations Goldberg sont solaires et puissamment charpentées. Après une Aria très lente, qui creuse le détail mélodique et installe une atmosphère d'intense recueillement, Belder nous dispense une leçon de déclamation tout en respectant à la lettre la signification historique de la notation. Sur ce socle rigoureux, où la distribution des accents et le phrasé ne sont pas le produit du hasard (ils sont clairement indiqués par les signes de mesure et souvent pris à la légère), l'interprète libère une fantaisie de bon aloi. Le ton est donné par cette fusée virtuose ajoutée à la première variation : c'est à une fête des sens et de l'intellect que nous sommes conviés. Une impeccable technique domine de très loin un texte semé d'embûches, la virtuosité est aussi présente dans la lenteur extatique du canon à la quinte que dans la fulgurante Variation 26. Citons aussi une mignonne 19 au quatre pieds (octave supérieure), une ornementation toujours éloquente (Alla breve), un toucher merveilleux (Variation 17) : l'équilibre est trouvé entre séduction et conviction. La succession des différents tempos est le fruit d'une profonde réflexion. On sent un fil ténu mais nécessaire qui relie chaque nouvelle proposition du compositeur. Le clavecin d'après Ruckers suit au doigt et à l'oeil les sollicitations de son cavalier, et son « petit clavier » possède un charme spécial, dont Belder fait son miel. A ranger aux côtés des meilleures versions. |
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