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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Xavier Bisaro A priori, tout est là pour une version réussie d’oeuvres de Hanf et des tubes de Bruhns. Orgue historique fraîchement restauré, interprète aguerri (intégrales Bach et Buxtehude au compteur), une technique splendide et un appétit de jouer toujours ausi revigorant. Las, l'ambiance peine à prendre... La fougue vire ponctuellement à la précipitation. Et sous une lumière crue et trop égale, le détail disparaît souvent au profit d'une vision d'ensemble embrouillée.
L’instrument
de Marienmünster pâtit le premier d'un tel traitement. Peu pris en compte
dans certaines de ses spécificités, il ne sonne pas avec la plénitude qu'il
appelle (les anches de pédale étant particulièrement affectées par le
toucher souvent léger de Vernet), Et la multiplication des combinaisons de
timbres débouche parfois sur des registrations d'un rendu douteux. Pour ce
qui est du répertoire, les chorals de Hanff et les versets de la Partita de
Kneller sur Nun komm... passent plutôt bien la rampe, leur relative
brièveté évitant toute impression de saturation. En revanche, les pièces les
plus amples de Bruhns ne résistent pas à un tel traitement alors que résonne
encore à nos oreilles la version merveilleusement inspirée d'un Manuel
Tomadin (Dynamic, cf no 623). Peu structurées, elles prennent la
forme d'une juxtaposition de panneaux séduisants au premier coup d'oeil,
brossés à grands traits, rapidement entraperçus et aussi vite oubliés. Ce
qui pourrait bien arriver à ce disque. |
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