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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Luca Dupont‑Spirio Découverte secondaire peut-être, séduisante quoi qu'il en soit. Les disques Veneziano qui se succèdent depuis quelques années nous ont révélé, non un génie, mais un maître de la musique sacrée à Naples, successeur de Scarlatti à la tête de la chapelle vice‑royale.
plus du continuo. Principalement en mode majeur, le récitatif ménage ses effets, réservant le pathétique aux moments clés ‑ parmi lesquels le Ecce homo, la désignation de la mère et du fils ou la soif de Jésus.
discours. Intentions variées dans un ambitus émotionnel restreint – celui de l'oeuvre ‑, émission claire et posée jusque dans les vocalises, il défend la partition avec élégance. La Cappella Neapolitana en formation légère peut, comme Pe d'ailleurs, paraître trop sobre dans son articulation pondérée ; on n'en goûte pas moins la précision du phrasé, la finesse des textures, le naturel de la pulsation. Contenu dans cette même nuance polie, le choeur offre de beaux moments de turba. Reste à voir, par‑delà le disque et la documentation bienvenue qu'il apporte, ce que peut être la fortune au concert de Veneziano.
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