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Outil de traduction ~ (Très approximatif) |
Analyste: Jean‑Luc Macia En succédant à son parrain Telemann au poste de directeur de la musique de Hambourg, Carl Philipp Emanuel Bach reprit la plupart de ses activités, dont la composition des Bürgercapitainsmusik: un oratorio et une sérénade célébrant, lors du festin annuel organisé par les officiers de la garde urbaine de la cité hanséatique, l'histoire, les richesses, la gloire et les notables de la ville. Telemann s'y colla à trente‑sept reprises! Emanuel Bach n'en écrivit que deux, en 1780 (ici exhumée) et 1783, où il semble peu inspiré par le dialogue obligé des allégories ‑ la Philanthropie, les Vertus et le Patriotisme...
Pompeux, l'oratorio joint des arias vite bouclées à des choeurs emphatiques. La sérénade, plus amusante, frise la caricature de cantate baroque. On retrouve çà et là la patte d'Emanuel, avec ces brusques changements d'humeur, cette instrumentation colorée et même le style Sturm und Drang dont témoigne l'étonnant air pour ténor et trompette.
L’écriture instrumentale est
souvent virtuose, celle pour les voix plus banale. Tant mieux, car les neuf
chanteurs qui se répartissent les arias … et se réunissent pour les choeurs
ne sont pas particulièrement brillants, hormis les deux basses. Le petit
orchestre tient la route, et d'une certaine manière sauve les meubles sous
la direction plutôt animée d'Ira Hochman. |
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